Partis pour le Madres, nous nous sommes repliés sur le Dourmidou en raison de la neige encore très présente au-dessus de 1500m!
Du col de Jau, nous prenons la piste vers l'est
le sol est très mouillé par la fonte des neiges: les têtards auront-ils le temps d'arriver à maturité?
dans la vallée de la Castellane
nous descendons légèrement, en contournant la montagne
et faisons une petite pause fleurie, sous les névés résiduels:
jonquilles, non pas orchis mâles mais erythrone dent de chien
et, oui, nous trouvons 1 balise, ancienne il est vrai!
nous montons dans la forêt claire en franchissant qq zones humides
le sentier n'est pas évident, et nous visons plutôt entre les névés
tout au fond, le massif du Canigou; on devine la vallée de la Castellane
mais là, il faut monter! direction le sommet
nous atteignant la base du gros névé et chacun peut choisir son option: le remonter ou le contourner
la neige est encore toute ocre de la poussière de Sahara; en-dehors de la pente, les 1ers arrivés indiquent la direction à suivre.
Derrière nous, le massif du Madres
et nous atteignons sans difficultés le sommet du Dourmidou, magnifique belvédère sur les PO, l'Aude et l'Ariège: notamment, le Bugarach étonnant vu de ce côté (au centre de la photo, avec une petite falaise triangulaire sur sa gauche)
nous situons la haute vallée de la Castellane, au pied du Madres
après une superbe pause durant laquelle on n'a pas envie de fermer les yeux, nous descendons vers le nord pour poursuivre notre circuit vers l'ouest ensuite.
nous suivons d'abord la piste, puis obliquons sur notre gauche
nous essayons de rester à une altitude constante et profitons de la vue: un troupeau de grands animaux a été plus rapide que nous
nous avons un thalweg à franchir ainsi que plusieurs petits torrents et névés: ce sera la partie "aventure" de la rando
sitôt fondue, la neige cède la place à une végétation impatiente et toute neuve; d'autres ont choisi de remonter et de contourner le thalweg par le haut..plus conventionnellement!
nous prenons des sentiers plus ou moins marqués - plutôt des traces d'animaux souvent - avec des points de vue en permanence sur le côté audois et ariégeois maintenant.
quelques névés résiduels
des passages parfois très humides
au fond, la ligne de sapins arrivant au col de Jau
nous retrouvons le massif du Canigou
quelques primevères et de magnifiques gentianes acaules
très belles randonnée aux paysages variés et toujours très présents, pimentée par les névés résiduels...
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